Pleasure
Lors de cette épreuve, tous les cavaliers se présentent en même temps dans la carrière. Ils montent leurs chevaux au pas, au jog et au lope, à main droite et à main gauche. Les allures doivent être rasantes. Les chevaux sont jugés sur leur calme, leurs allures et leur soumission aux aides des cavaliers lors des changements d’allure. A la fin de l’épreuve, les cavaliers doivent reculer. Les allures trop rapides ou les erreurs sont sanctionnées par des points de pénalité.
Horsemanship
En western horsemanship, ce sont les compétences des cavaliers qui sont évaluées.
La compétition se déroule en deux parties: une épreuve individuelle et une épreuve collective. Durant l’épreuve individuelle, le concurrent doit effectuer un parcours qui comprend un certain nombre de difficultés permettant aux juges d’apprécier pleinement ses talents de cavalier : pas, jog et lope en ligne droite et en cercle, figures telles que le huit de chiffre, etc.
Les finalistes de cette première manche participent ensuite à une épreuve collective au cours de laquelle ils présentent leurs chevaux au pas, au jog et au lope.
Les juges sont attentifs à l’assiette des cavaliers, leur assurance, et à la manière dont ils communiquent avec leurs chevaux.
Trail
Cette compétition se déroule sur un parcours ponctué d’obstacles que l’on peut rencontrer dans la nature.
Trois sont obligatoires : l’ouverture et la fermeture d’une barrière, le reculer dans un passage matérialisé par des troncs (ou des barres) et le passage par-dessus quatre troncs, mais de nombreux autres sont autorisés à condition qu’ils soient fixes, ne dépassent pas la hauteur de 45 cm et ne présente aucun danger pour le cheval ou le cavalier.
Par exemple, l’obstacle peut être constitué par des barres au sol qu’il faut passer latéralement, un carré matérialisé par des troncs et dans lequel le cheval doit tourner, un fossé ou un pont en bois. La confiance du cheval dans son cavalier joue un rôle primordial. Le cheval est jugé sur son obéissance, son intelligence, la facilité et la bonne volonté avec lesquelles il effectue le parcours. Il doit prendre garde où il met ses pieds et ne pas toucher les obstacles. Des points de bonus sont attribués pour des combinaisons exécutées à une vitesse raisonnable, mais non si la vitesse est au détriment d’une exécution correcte.
Showmanship
Présentation de chevaux en main qui a pour but de montrer l’habilité de " l’homme de cheval " à présenter et à mettre en valeur son cheval.
Le juge s’intéressera moins aux modèles et performances de celui-ci, qu’aux méthodes utilisées par le présentateur pour les obtenir.
Reining
Le cavalier doit prouver l’extrême maniabilité et le total contrôle de chaque mouvement de son cheval. Le couple cheval-cavalier doit exécuter l’un des 10 parcours (pattern), au cours duquel le cheval est jugé sur sa précision, sa manœuvrabilité, son obéissance, son calme et aussi sa vitesse.
L’épreuve comprend des sliding stops, des spins, des roll-backs, des changements de pieds au canter, un reculer de quelques pas et le contrôle de la vitesse sur de petits cercles. Chaque pattern est noté sur 70.
Les juges déduisent des points pour chaque élément médiocrement exécuté et attribuent des points pour les mouvements bien réalisés. Un stop fluide, exécuté avec élégance, rapportera toujours des points. En revanche, les juges déduiront des points pour un cheval qui ouvre sa bouche trop grand, par exemple, ou lève la tête trop haut durant un sliding stop, ou si le stop n’est pas correctement glissé, ou encore, si le cheval ne répond pas bien aux aides du cavalier pour changer d’allure ou de pied. Si le concurrent se trompe dans le parcours, il est disqualifié.
Reining freestyle
C’est une épreuve déguisé exécuté en musique.
Le cavalier choisit son parcours et y inclut des éléments obligatoires dans l’ordre qu’il veut.
L’épreuve doit durer plus d’une minute et moins de quatre.
Barrel racing
Le barrel racing, course qui se joue à pleine vitesse, est certainement l’un des jeux d’équitation western les plus excitants.
Trois tonneaux sont placés en triangle et le cavalier doit tourner autour de chacun d’eux. Il peut choisir de commencer par le tonneau à main droite ou bien celui à main gauche. Le troisième tonneau se trouve à l’autre extrémité du terrain et doit être contourné en dernier. Le chronomètre se déclenche au moment où le nez du cheval coupe la ligne de départ et s’arrête quand il coupe la ligne d’arrivée.
Le plus rapide l’emporte. Les concurrents sont autorisés à toucher les tonneaux mais sont pénalisés de cinq secondes s’ils en renversent un. Si la course n’est pas effectuée correctement le cavalier est éliminé.
Pole bending
Le pole bending est un jeu destiné à tester la vitesse et la maniabilité des chevaux.
Six poteaux, espacés de 7 mètres environ, sont alignés.
Le cavalier galope d’abord jusqu’au bout du terrain puis revient en slalomant entre les poteaux, fait demi-tour puis zigzague à nouveau entre les poteaux. Pour finir, il galope jusqu’à l’arrivée.
Chaque poteau renversé entraîne cinq secondes de pénalité. Si un cavalier n’effectue pas la course correctement, il est disqualifié.
Team penning
Ce jeu d’équipe est basé sur le travail des cow-boys.
L’équipe de trois cavaliers dispose de 90 secondes pour séparer trois veaux d’un troupeau et les pousser à travers le terrain jusqu’à un enclos.
Le chronomètre se déclenche au moment où le premier cheval franchit la ligne de départ et s’arrête lorsque les trois veaux sont dans l’enclos et que la porte est fermée.
Beaucoup de cavaliers western se livrent à ce jeu pour habituer leurs chevaux à travailler avec le bétail
Cutting
Le cutting dérive directement du travail des cow-boys sur les grands ranches d’élevage.
Le concurrent choisit une vache dans un troupeau préalablement introduit dans la carrière. Lorsque le choix est fait, le cheval et son cavalier doivent séparer l’animal des autres aussi rapidement que possible et le conduire au centre du terrain. Le travail du cheval consiste à empêcher la vache de rejoindre le troupeau, tout en restant à distance correcte de l’animal. L’épreuve dure 150 secondes et commence au moment où le concurrent sépare la vache du troupeau. Si la vache n’est pas suffisamment active, ou tourne le dos au cheval, le cavalier est autorisé à en choisir une autre. Il peut changer de vache trois fois au maximum au cours d’une épreuve. Si le cheval se désintéresse de la vache, ou si celle-ci lui échappe, le concurrent est pénalisé. Il le sera également s’il donne des indications au cheval, car il n’a pas le droit de se servir de ses mains. En effet, celui-ci doit être capable de travailler sans aides.